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L’esprit selon Leibniz

vendredi 9 janvier 2015, par Matthieu Giroux

Les grecs et leur philosophie ont permis de nombreuses découvertes scientifiques. Les grecs ont ainsi essayé de définir l’esprit en parlant des monades, ces parties vivantes du corps et des plantes. La Monadologie de Leibniz continue le chemin philosophique des grecs.

Leibniz, scientifique du XVIIe siècle, a vite compris que les grecs et les chinois avaient un plus par rapport aux autres civilisations. En effet notre éducation nous apprend à dissocier, à mettre dans des cases. Seulement, la philosophie, qui pourrait être utilisée en maternelle, permet d’associer des idées pour les bienfaits de la science. Notre société ne fait qu’associer des éléments entre eux.

Gottfried Wilhelm von Leibniz

Les monades sont le rapport entre le vivant et la matière. Seulement Leibniz fait la distinction entre la matière et le vivant. En effet il y a une notion d’infini dans le vivant. La vie n’est possible que si l’univers le conçoit. Il est impossible que la vie puisse naître par hasard. Ça serait comme attendre que des boules allant dans tous les sens s’organisent. Il pourrait y avoir la matière sans la vie. Nous ne serions alors pas là pour en parler.

Ainsi les grecs ont défini comme monades des parties d’êtres vivants. Les plantes ont ces monades. Seulement elles ne sont pas douées de sensations. Ce sont les animaux qui vont sentir leur environnement.

Alors Leibniz évoque l’existence d’un Dieu, disparu ou encore présent. Ce Dieu a voulu s’associer à la matière pour donner la vie. Il y aurait pu y avoir, d’après Leibniz, le vivant séparé de la matière. Le vivant et la matière sont malgré tout unis.

Selon Leibniz, c’est la matière qui crée l’imperfection. La matière ne peut s’organiser pour se développer puis se reproduire. C’est le vivant qui va vers la perfection. En effet le vivant permet des espèces de plus en plus autonomes. On est passé de l’amphibien, restant le plus souvent dans l’eau, au reptile pouvant être autonome sur terre, puis au mammifère pouvant survivre dans le froid.

Selon Vernadski, celui qui fera le lien entre l’imperfection de la matière et la vie sera celui qui améliorera la théorie de la relativité. Il ne s’agit pas réellement d’étudier la matière particule par particule, mais d’expliquer par le dialogue scientifique comment la matière peut engendrer la vie, ou comment la vie se matérialise avec la matière.
Leibniz ne définit pas la matière dans son livre. Mais beaucoup d’auteurs la définissaient déjà à l’époque. Nous savons maintenant que c’est de l’énergie inerte. Leibniz utilise, par sa philosophie, une suite de déductions logiques découlant de ce qui est induit par la vie. Ce sont aussi des symboles qu’il vous faudra retenir ou noter, afin d’expliquer la perfection du vivant. Leibniz tente d’expliquer le mariage du vivant avec la matière.

Ces monades, que l’on pourrait aujourd’hui définir comme des tissus ou des ensembles nerveux, permettent de créer l’esprit. Seulement l’esprit, lié aux sens peut devenir animal parce que lié à la matière. La vie a besoin de se matérialiser. Seulement Leibniz suppose qu’elle ne l’a pas forcément fait. Comment se fait-il que la vie peut être présente dans un corps et pas un autre ?

L’esprit est lié aux monades, sensitives, qui analysent la matière. Leibniz explique alors que notre perception de la matière est erronée à cause des sensations. En effet les sensations sont ce que l’animal utilise. Nous ne pourrons pas faire mieux que l’animal si nous écoutons nos sensations. L’empirisme, qui consiste à dire que nos sensations nous aident à améliorer la science, est donc absurde selon Leibniz.

Pour Leibniz l’humain a la possibilité, permise par la nature, d’élever son esprit par la philosophie et la science. La philosophie définit pour comprendre la matière, la nature et donc l’univers. Il faudra utiliser les expériences scientifiques pour comprendre l’univers. La philosophie permet alors d’orienter ses expériences.

Le dialogue dirigé par la réflexion scientifique permettent de comprendre cette matière vivante, la nature et donc l’univers. Beaucoup trop longtemps la science ne comprenait la nature dans son essence, c’est à dire en tant que caractéristique de l’univers. Leibniz dit que l’univers est créatif puisqu’il crée la vie.

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